Mission d’Eco-volontaires dans les Alpes : ‘… l’ascension de mes premiers sommets avec des vues et des photos magnifiques !’

Je possède un master en écologie mais trouver du travail tout de suite sans avoir beaucoup d’expériences du travail de terrain me semblait plutôt impossible. J’ai décidé de faire du volontariat, tant pour acquérir de l’expérience que pour voyager. J’ai vu cette proposition dans les Alpes et plus particulièrement dans le parc des Bauges et la réserve nationale de chasse et de faune sauvage et ça m’a tout de suite emballé. En effet, c’est dans ce genre de structure que je souhaite travailler plus tard. Et les Alpes, je ne connaissais pas ! C’était l’occasion de parcourir les chemins de randonnées.

Ma mission était de me promener sur un itinéraire changeant chaque semaine menant à l’ascension d’un col ou dans une tourbière. Je discutais avec les gens que je croisais pour leur parler du parc, des randonnées, de la réserve et des expériences scientifiques qui y sont menées. Munie d’une longue-vue et de jumelles high-tech, ainsi que de livres (guide ornithologique et guide de la flore de montagne) je leur montrais également la faune et la flore.

Cette mission me permettait d’allier sorties de terrain et observations naturalistes avec la sensibilisation du public et la communication d’information. J’ai beaucoup aimé le contact avec le public qui globalement était très intéressé par ce qu’on leur racontait et ça m’a permis d’avoir des échanges très riches. J’ai pu également faire l’ascension de mes premiers sommets avec des vues et des photos magnifiques ! J’ai pu participer à des captures chamois avec l’ONCFS, missions dures physiquement mais géniales !

Le seul bémol est que nous étions seuls sur notre itinéraire. Le fait d’être deux toute une journée est bien de temps en temps. Nous avions une bonne entente entre volontaires, ce qui rendait nos balades agréables.

Ce volontariat est fait pour les jeunes adorant la marche et la montagne. Ça ne demande pas un bon niveau car au bout d’un mois, on finit par se faire de bons mollets ! On se fait plaisir dans ce travail si on aime aussi observer la nature et le contact avec les gens. Parfois ils ne voudront pas s’attarder et d’autres fois on peut rester une demi-heure avec un randonneur.

Cet éco-volontariat dans le parc des Bauges reste une très bonne expérience pour moi. Ça ne m’a pas apporté de bases sur l’animation du public comme je l’aurais souhaité mais ça m’a permis d’avoir un contact avec différentes personnes et de faire de la sensibilisation. Je me suis régalée au niveau randonnées pendant un mois et j’ai pu faire de très belles photos souvenirs !

Morgane Janczyszyn—Le Goff