- Pourquoi avoir choisi d'effectuer une mission de volontariat ?
Le volontariat s'est un peu imposé à moi alors que je cherchais à réaliser un stage, pour la période estivale, en lien avec l'environnement que j'étudie dans un Master de Sociologie et d'Environnement. N'ayant pas trouvé de stage (rémunéré), je me suis orienté vers le volontariat afin d'emmagasiner de l'expérience et montrer ma motivation à de futurs employeurs.
- Pourquoi dans les Alpes ?
Natif des Alpes, il était pratique pour moi de ne pas trop m'éloigner du domicile parental. Cependant, c'était également un choix puisque je connais bien le territoire, qu'il me fascine et que je souhaite œuvrer pour sa préservation.
- Quelle était votre mission ? Pourquoi l'avoir choisie ? Quelles étaient vos attentes ?
Ma mission, en tant qu'écovolontaire, consistait à informer et sensibiliser les acteurs présents sur le territoire sur lequel j'étais présent des missions du PNRMB (action de comptage, dispositifs de protection etc.), d'informer et sensibiliser à l'environnement en général (biodiversité, pastoralisme etc.), et d'être l'intermédiaire entre le terrain et les acteurs du parc/ les acteurs du parc et le terrain.
- Ce que vous avez aimé / moins aimé ?
Le fait d'être au contact direct des différents acteurs m'a beaucoup plu, le fait d'être au contact d'un environnement préservé également, et pouvoir communiquer sur ces dispositifs de préservation, en étant sur le terrain, était passionnant. Le point noir est évidemment que ce soit un volontariat, ce qui montre que les différentes structures publiques ou para-publiques ne s'investissent pas totalement dans ce types de démarches et profitent globalement de la situation même si je suis ravi d'avoir joué le jeu.
- Ce qu'il faudrait faire pour communiquer auprès des jeunes sur l'écovolontariat ?
Compte tenu des restrictions budgétaires, c'est le volontariat et les contrats précaires qui ont de l'avenir surtout pour les jeunes. Le volontariat est peut-être (malheureusement) une étape incontournable pour les jeunes diplômés ou autres jeunes travailleurs sans expérience. C'est une bonne expérience qui permet de questionner sa motivation et qui engage moins qu'un autre type de contrat. Il ne me semble pas pertinent de communiquer sur le volontariat (ou l'écovolontariat) auprès des jeunes tant il à tendance à s'imposer à nous (surtout lors des études de 3e cycle), et communiquer sur lui pourrait créer un effet d'appel d'air même si c'est dans un cadre plutôt informatif.
- Autres remarques : tout ce qui vous vient à l'esprit concernant votre mission/votre expérience !
Actuellement en Master 2 de Sociologie Gouvernance des Risques Et de l'Environnement (GREEN) à l'Université de Caen Basse-Normandie, je me questionne sur mon avenir professionnel et envisage un retour dans le massif alpin. Dans ce contexte, j'envisage peut-être de lier ma formation universitaire à ma passion des lieux au travers de la photographie. Dès lors, il est probable que le projet mis en place par le REEMA (que je méconnaissais), et dont vous êtes ici le porte voix, puisse m'intéresser dans la suite de mon parcours.
Jérémie Rossetto