‘Je me suis fait des amis, … rempli mes yeux de paysages splendides, mes poumons d’air pur’

- Pourquoi avoir choisi d'effectuer une mission de volontariat ?
Mon école, l’ENGEES (Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg), encourageait les élèves de première année à effectuer un stage volontaire durant l’été, dans la structure de leur choix. Il s’agit souvent de partir dans un laboratoire à l’étranger et de travailler sur des thématiques telles que l’hydrologie, l’hydrogéologie, l’alimentation en eau potable… mais l’école nous laisse le champ libre pour expérimenter de nouvelles possibilités et n’impose que peu de contraintes quant au sujet du stage. J’ai cherché des offres de stage en hydroécologie, notamment sur le réseau Tee des emplois de l’environnement. C’est là que j’ai vu l’annonce d’ASTERS pour une mission d’écovolontariat sur la réserve de Sixt. Je suis souvent allée faire du ski l’hiver dans la haute-vallée du Giffre, mais je ne l’avais jamais vue en été. Je suis amoureuse de la montagne et de la nature en général, passionnée de faune et de flore, alors j’ai postulé.

- Pourquoi dans les Alpes ?
Je viens du Jura, les Alpes sont des montagnes très différentes, mais j’aime les paysages et les sensations qu’elles offrent. J’avais très envie d’en savoir plus sur les écosystèmes qu’elles abritent.

- Quelle était votre mission ? Pourquoi l'avoir choisie ? Quelles étaient vos attentes ?
Mes missions :
• Mission de maraudage et animations de terrain auprès des promeneurs
• Suivi et observation du couple de Gypaètes barbus de Sixt
• Animations en refuge
Comme je l’ai dit, passer un mois dans les Alpes, dehors dans la montagne, constituait un rêve pour moi. Le contact avec le public me semblait également intéressant. Tenter de sensibiliser les gens et leur parler de ce que l’on aime me semblait agréable et enrichissant.

- Ce que vous avez aimé / moins aimé ?
J’ai tout aimé. J’ai travaillé avec des gens très sympathiques dans une ambiance chaleureuse, je me suis fait des amis, j’ai profité de la montagne, rempli mes yeux de paysages splendides, mes poumons d’air pur et j’ai appris beaucoup de choses sur le milieu alpin. Seul point négatif peut-être, la météo de ce mois de juillet, mais je crois que l’on ne peut rien y faire ! J

- Ce qu'il faudrait faire pour communiquer auprès des jeunes sur l'écovolontariat ?
Leur faire comprendre que ces missions d’écovolontariat sont utiles, qu’elles sont importantes. Les randonneurs les apprécient, ce qui est très valorisant. Ils auront aussi la chance de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes, également passionnées, et qui ont des parcours très différents du leur et donc des connaissances très diverses. Et puis passer son temps dehors dans un environnement naturel pareil est merveilleux.

Alice Vacelet